[Libre] Un titre? Pour quoi faire?~

*Isobel avait terminé son travail et s'ennuyait. Elle avait donc souhaité s'aérer un peu, mais aucune se ses camarades de chambrée n'avait achevé ses devoirs. elle se retrouva donc un peu seule dans les couloirs... le soleil brillait et elle prit son courage à deux mains pour affronter le parc...
Par Merlin, elle se demandait souvent ce qu'elle faisait chez les Griffons... elle avait peur de son ombre, et l'idée de se promener seule l'angoissait... et si une araignée tombait dans ses cheveux ...

C'est le coeur battant qu'elle marchait dans l'herbe, faisant attention où elle posait les pieds. elle 'navat pas envie de marcher sur une bestiole qui lui grimperait dessus... elle était si concentrée sur ses pieds qu'elle se cogna sur quelqu'un et tomba sur son séant dans l'herbe humide. *

pardon pardon pardon...

*bredouilla-t-elle en cherchant à se relever sans toucher le sol de ses mains - ce qui n'était pas chose facile.*

*Le rouge aux joues elle te prend la main et se redresse. Elle te remercie et s'enfuirait volontiers pour se cacher dans un coin... elle pense brièvement à devenir animagus souris... ce pourrait être très utile... mais elle reste devant toi, et d'une voix qui ne porte guère*

C'est gentil à ... vous... mais je dois dire que ce genre de chose m'arrive assez souvent. Mais en général je trébuche sur les chats ou contre un arbre...

*petit sourire, mais toujours les joues rouges.*

Tu es à Serdaigle n'est-cepas?

*Et elle rebredouilla des excuses pour être passé au tutoiement...*

*hoche doucement la tête.*

J'ai effectivement souvent la tête ailleurs... mais j'ai aussi tellement peur de m'emmêler les pieds que j'en oublie de regarder autour...

*devra vraiment aller voir le médicomage, car là, elle sait qu'elle se ridiculise... et se sent ridicule aussi.*

Oui, Griffondor pure souche.

*dit-elle en montrant son écusson brodé.*

encore que, je me demande ce qui a poussé le Choipeau à faire ce choix...

*Et ce n'était pas de l'impolitesse, mais bien un oubli.*

Je suis assez tête en l'air... et j'ai souvent l'impression que ma tête anticipe mes gestes et je trébuche bêtement... Et pourtant j'essaie d'y travailler. Ma mère me répète sans cesse "Isobel, reste sur terre, tu n'es pas un oiseau..."

*rougit presque jusqu'aux oreilles. N'a pas l'habitude d'échanger des banalités et encore moins de parler d'elle-même.*

Sans doute as-tu raison... mais j'aimeri savoir comment... le simple fait de te parler me demande des efforts pour ne pas bafouiller... et pourtant tu as l'air d'être quelqu'un de gentil...

*Quelque part, le jeune aiglon aurait presque eu envie de répondre : "Pourtant, tu me semble pareille a une douce et blanche colombe". Mais.. Ça aurait surement fait fuir la dite demoiselle, donc bon! Ce qu'il suppose est surement une trop grande timidité, quelque chose qui ne se laisse pas sans possibilité d'être vaincue donc!*

"Je suppose aussi que tu dois être d'une grande timidité, je pourrais t'aider a combattre cela. Je suis certain qu'une fois forte dans l'esprit, tout ira pour le mieux."

*Dit-il tout en regardant Isobel avec un regard qui semble confirmer qu'il soit gentil et bien intentionné. Et c'est en même temps ce qu'il est après tout.*

"Je sais même déjà comment faire."

*rougit très fort à ta proposition.*

C''est gentil à toi. Mes parents ont déjà tenté des trucs... comme de m'envoyer en stage en forêt, sans baguette... et avec transplangae interdit... pour tout te dire, ça ne m'a pas aidé, loin de là...

*petite grimace de travers*

et tu me proposes quoi? qui ne mette pas en danger les individus vivants dans ce chateau bien spur...

*Guly Serait presque amusé du rougissement de la demoiselle.*

"Eh bien, cela ne peut pas vraiment arranger la timidité. Pour la combattre, il faut converser avec d'autres personnes. La brutalité a proprement dit n'arrange rien non plus."

*Dit-il avec un air a semi sérieux.*

"Je ne vois qu'une seule manière, Il s'agit là de quelque chose d'assez audacieux, j'en conviens... Mais profitons du fait qu'il n'y ait personne et essaie de me faire la cour. Bon... Il ne faudra pas faire la cour a tout le monde, mais avec un sujet test comme moi, tu pourra essayer de combattre cette vilaine timidité."

*C'est en effet une méthode qui a ses chances de marcher, en pratiquant, mais qui peut aussi être assez... Même carrément très... Gênant pour celle-ci.*

*Quel était donc le fruit le plus rouge qu'Isobel connaisse? car à cette proposition, ses joues et son visage devienrent rouge, et elle en perdit presque l'équilibre.*


Mais... mais... je suis une fille... ce n'est aps aux jeunes filles de faire la cour à un garçon. C'est tellement inconvenant...

*Ses yeux regardèrent partout autour, s'assurant qu'il n'y ait personne.*

Ce que je peux faire, c'est te proposer de prendre le thé, mais déjà là, je me trouve très entreprenante...

*comme si quelqu'un accepterait un thé avec moi - se disait-elle*

*Un petit rire se laisse échapper des lèvres du jeune homme. C'est là que tout le plan pour la sortir de cette cruelle timidité est posé.*

"Justement, imagine l'audace, le courage et l'intrépidité sans parler de l'innovation d'une demoiselle qui fasse la cour a un damoiseau? C'est là qu'est le plan pour t'entraîner a te solidifier."

*Nouveau sourire de la part de Gulliver tout en relevant un peu la tête.*

"Va donc pour le thé, cela sera donc déjà une bonne base."

On va essayer alors...

*Très troublée, Isobel laissa passer un temps assez long. Elle prit une inspiration, et regarda en direction de Gulliver, mais sans vraiment poser se yeux sur lui.*

Gulliver, je t'inviterai bien à prendre le thé avec moi.

*Et elle lui tendit la main, dans l'attente d'un baise-main.*

tu en penses quoi? pas trop maladroit...

*Le jeune homme sourira en voyant la demoiselle s'essayer a l'inviter. Cependant, attendre un baise-main comme cela, c'est un peu trop 'présomptueux', ou frivole.*

"J'accepte 'votre' invitation, Isobel."

*Dit-il en se penchant un peu, prenant de lui même la main de la demoiselle pour lui offrir le fameux baise main.*

"Cependant, tendre la main et attendre le baise-main est un peu présomptueux. Généralement, un homme intéressé le fera de lui même."

*Dit-il en tendant maintenant son bras, pour qu'elle s'y accroche pour la route, tout en la regardant.*

*Elle devint alors rouge écrevisse. Maudissant intérieurement ses parents de ne pas l'avoir éduqué au monde. elle se rendait de plus en plus compte que tout n'était pas que leçons, livres, devoirs et travail.*

Je suis désolée. J'ai été élevée comme un rat de bibliothèque. Je ne connais vraiment pas les usages du monde.

*elle hésita et te prit le bras.*

C'est compliqué. J'ai l'impression que les relations sociales sont si simples pour certains élèves... je me sens à côté...