[Libre] un pub bien accueillant

*Azolia avait ouvert son pub depuis quelques années déjà, et il marchait plutôt bien. Entre le service de jour et celui de nuit, son établissement ne désemplissait presque jamais.
Mais les retours à la vies de ces derniers mois avait créé une émulation nouvelle, et nombreux étaient les vyageurs à venir à Pré-au-Lard pour s'enquerrir des "anciens" revenus parmi les vivants.
Plus de monde, donc plus de travail! Loins de s'en plaindre Azolia avait embauché de nouvelles serveuses pour la seconder. Elle s'affairait directement au bar, discutant avec les diverses personnes qui entrainet dans son établissement.*

*Quad Aolia vit arriver une jeune femme à la renommée certaine dans son établissement, elle posa le verre qu'elle essuyait et s'essuya les mains sur son tablier. Elle se dirigea ensuite vers celle qui était plus connue comme étant la Dame Grise, et s'adressa à elle avec tout le respect dû à son rang.*

Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble établissement, Lady Serdaigle. Souhaitez vous rester au bar, ou voulez-vous que je vous trouve une table?

*Tâche peu aisée, car à cette heure, l'affluence était importante.*

*Azolia veillerait au grain pour qu'aucun homme ne vienne importuner la tristement célèbre Héléna Serdaigle. Elle avait du cnnaitre la plupart des clients ici présents en tant qu'élèves alors qu'elle errait dans les couloir, immatérielle. Elle se demandait à quel point cette reconnaissance devait être pesante. Néanmoins, elle sortit un verre, l'essuya et servit le whisky demandé.*

Permettez-moi de vous offrir le premier. C'est un honneur pour moi de vous recevoir. Bien que n'étant pas de votre maison, je vous ai toujours admirée.

*C'est en toute sincérité qu'Azolia s'adressait à toi. Elle avait un côté romanesque qui lui avait fai adoré ton histoire. Et en tant qu'ancienne élève de Poudlard, elle avait échaffaudé avec ses camarades mille théorie sur la Dame Grise. Et te vois ainsi, devant elle, la ravissait. Elle te contemplait comme on contemple une oeuvre que tout le monde pense connaître, mais que personne n'a jamais vraiment regardé.*

*Plus qu'étonnée par la question de la jeune femme, Azolia se racla la gorge. Après un instant de réflexion elle se lança.*

La question est un peu gênante, vous savez. Les livres d'histoire vous évoquent simplement... Le reste ne sont que des rumeurs. Je sais que vous êtes la fille de Rowena Serdaigle. Mais personne ne sait qui est votre père. Nombreux sont les gens qui donnerai cher pour savoir... ils hésitent souvent entre les Fondateurs Griffondor ou Salazar...

*Léger sourire et continue.*

Vous êtes souvent décrite comme une beauté froide, peu accessible. Certains vous qualifie un peu de sectaire envers votre maison... mais je ne pense pas que ça soit le cas... vous êtes une fille Serdaigle, vous êtes,à mon sens, au dessus de ça... Non, si vous me le permettez, je rejoins plutôt les théories qui vous considère comme ayant eut une vie tragique, avec une fin plus tragique encore.

*Elle regarde autour d'elle. Certaines tablées vous observe avec attention. Elle baisse d'un ton, sur le ton de la confidence.*

Et votre retour, à vous et aux autres, alimente également les théories les plus folles...

*Azolia se détend un pu. Héléna Serdaigle semble être une jeune femme vraiment abordable... moins intimidante que ce qu'elle pensait. tout en essuyant un verre, elle hocha la tête.*

Je n'en doute pas. Mais ce n'est pas n'importe qui qui est revenu à la vie. Il ne me semble pas que des sorciers ordinaires aient fait le voyage inverse. Non, vous, votre mère, les autres fondateurs... vous étiez des personnes influentes, et je pense sincèrement que vous pouvez le redevenir...

*Elle baisse un peu la voix.*

Surtout au regard des dernières décisions ministérielles. Avoir déclarer certains sortilèges Impadonnables... nombres sont ceux qui ne le pardonnent pas justement. Et il m'est avis que du vilain risque d'arriver...

Si vous avez besoin d'aide ou de conseil, n'hésitez pas. Je pense pouvoir être de bon conseil.

*Elle te sourit avec sincérité. Elle t'appréciait beaucoup et se doutait que revenir dans une époque différentes de la sienne pouvait être un peu difficile... elle pensait notamment à son établissement: bien sous tout rapport le jour, très sélectif la nuit... *

J'avoue que moi-même je ne suis pas sûre que l'interdiction totale soit la bonne solution. Au contraire, les diaboliser les rendront plus attractifs pour certains dont l'âme est sombre. Et de toute façon, il existe des sorts pires qu'un doloris à mon avis...

*Des incendios utilisés avec perversité pouvaient être destructeurs. en fait de nombreux sorts utilisés dans un esprit de faire le mal pourraient être autrement plus dommageable... et bon, qui n'avait employé un imperium à des fins personnelles pas forcément belliqueuse...*

Ou un incendio... et même un aguamenti peut causer la mort si on le souhaite... Je ne sais pas si notre époque est particulièrement drôle, mais en tout cas elle est intéressante. Des changements se préparent, les mentalités semblent se libérer...

*Elle te ressert un verre, et s'en prend un petit aussi. à l'extérieur le jour commence à décliner, et elle se doit de te prévenir de la "spécificité" de son établissement.*

Carrow. Azolia Carrow, pour vous servir. Cependant, je dois vous informer au sujet de mon établissement. Vous devrez sans doute le quitter dans la demie-heure... je n'ai pas envie de choquer la fille d'une vénérable Fondatrice...

*et elle n'ose pas imaginer ce que la-dite Fondatrice en penserait*

De jour, c'est le "Cygne Blanc"... mais de nuit, il se transforme on va dire en établissement plus "privé"...

*Elle n'ose pas trop te révéler en quoi...*

Pour faire simple, de jour, c'est, comme vous le constatez, un établissement tout public; où les jeunes élèves de Poudlard viennent autant que les professeurs, les commerçants et autres visiteurs...

*Petit sourire amusé*

Mais à la tombée de la nuit, il est impossible pour une personne non majeure d'entrer dans l'établissement. Il se transforme en club privé. Les serveuses laissent place à des femmes aux moeurs plus libres. la salle elle -même change de décoration pour se parer de rideaux de velours, d'alcôves discrètes... et certains clients payant le mieux peuvent même disposer de chambre à l'étage pour leurs usages libertins.

*Range quelques verres, et regarde ta réaction. espère que sa description du club libertins ne t'aura pas choqué... ou pas trop du moins.*

Exusez-moi, mais je doute qu'un tel lieu existât de votre temps. Les maisons closes n'étaient que peu répandue dans cette partie du pays. Et généralement, elles étaient estampillées lieux de perversité et de débauche.

*Azolia, d'un coup de baguette, entama un rangement des tables et des chaises encore inoccupées. Des élèves se levèrent et partirent tous en même temps, enfin les mineurs surtout. Quelques autres se joignirent peu après au convoi de ceux qui ne resteraient pas là pour la soirée. *

Mais mon établissement est tout ce qu'il y a de plus correct. Et les femmes que j'emploie le soir, le sont bien volontiers. Elles ont une rémunération et un logement. Avant d'ouvrir ici, j'ai visité quelques "bordel" comme on appelle ça en langage commun. Et j'ai été effaré par la crasse, la misère des jeunes filles. Mais aussi par le manque de standing...

*Sourit malicieusement.*

Bon, j'admets qu'à Paris, il y a peut être un endroit correct... Mais justement, il y a une clientèle, et je voulais lui donner de la qualité.

*Elle jette un dernier regard à la salle ; s'assure qu'aucune personne en deçà de l'âge autorisé n'est présente, et lance un sort qu'Héléna de connait sans doute pas. La salle se métamorphose progressivement. Les table se parent de nappe, de lourds rideaux de velours viennent obscurcirent les fenêtres des regards curieux. L'éclairage aussi change, un lustre de chandelles apparaît. Des pampilles de Russie font miroiter des reflets chatoyants. Des jeunes femmes v^tue de manière élégamment indécente descendent dans la salle et salue respectueusement la propriétaire des lieux.*

J'aime les défis, je ne voulais pas me contenter de quelque chose de trop facile. Mais en définitive, à part trouver du personnel de qualité, la seyle vraie difficulté a été de créer les protections magiques.

*Elle sourit avec fierté*.

Comme vous me le demandez si justement, aucun individu en dessous de l'âge légal ne peut pénétrer ces murs. J'ai développé, avec du mal, je l'avoue, des protections magiques qui s'activent pour que, à la tombée du jour, l'entrée soit physiquement impossible aux mineurs. Sans que ce soit violent, ils sont simplement repoussé à l'extérieur.

*Elle éclate de rire.*

Bien entendu, je confesse que ce n'est pas encore efficace à cent pour cent. Quelques petits malins tentent par divers subterfuges, de briser ces protections... que je dois donc améliorer régulièrement.

Et en ce qui concerne les mineurs déjà présents au moment de la transition, il leut vient soudain en mémoire "comme apr hasard", un devoir urgent à rendre, sauf qu'une fois dehors ils oublient... c'est une touche un peu amusante, pour moi, bien que pour eux ce soit moins le cas.