[libre] Respire...

*Depuis son retour, Rowena ne semblait pas goûter à la vie comme les autres. Tous semblaient heureux d'être de retour... elle, elle se méfiait. Ne sachant quel était le dessein de ces résurections, elle se tenait à l'écart, par peur de faire un faux pas, par peur de ne pas s'intégrer dans cette nouvelle époque.
Elle passait son temps entre des cours de sortilèges, sa chambre et la bibliothèque (de nuit, car elle craignait - autant qu'elle l'espérait- de se voir confronté à sa fille).
Mais ce soir là, l'air avait étéouffant pour ce début de printemps. Elle avait passé deux heures à essayer de lire un ouvrages sur le mouvement des astres, mais ne comprenait rien. Son esprit était happé par des pensées parasites. Elle rangea le livre, et quitta la bibliothèque. Elle ne supportait pas l'idée de retrouver ses appartements. Ses pas l'emmenère jusqu'à l'embarcadère, au bord du Lac Noir. Elle s'adossa à une poutre, dénoua (sans l'enlever bien sûr), légèrement son corset qui l'oppressait, et inspira profondément en observant l'onde obscure. La lune offait une lumière quasi irréelle.

Revenur depuis quelques semaines, elle n'avait reparlé avec personne de ses anciennes connaissances. Sa fille, elle n'osait pas l'aborder... Salazar, son coeur cognait douloureusement chaque fois qu'elle l'apercevait.
Non, elle avait peur, simplement.
Au bour d'un moment, elle se décida à regagner le chateau. Mais en se tournant, elle aperçut une silhouette dans l'obscurité.*

Lumos!!

*Cette silhouette lui était familière, sans doute un peu trop d'ailleurs. Salazar approchait de la femme qu'il avait aimé à en perdre le peu de raison qui lui restait, baguette en main, éclairant l'eau autour de lui d'une faible lueur verdâtre. Il fut rassuré de voir que la dame était seule, sinon Merlin seul sait ce qui aurait pu se passer...*

Il est bien tard pour sortir seule du château.

*Soulagée de voir qu'il s'agissait de Salazar, Rowena lui adresse un sourire léger.*

Je pourrais te retourner la remarque.

*Elle s'approche de toi. Elle 'navait pas encore eu vraiment l'occasion de te parler... à part les politesses quand vous vous croisiez, elle évitait de s'attarder et de se confronter à son passer. Son coeur cognait un peu fort, elle ne pourrait pas de dérober cette fois... tant mieux sans doute.*


J'avais besoin de respirer un peu. Et j'ai toujours trouver cet endroit apaisant. Et toi? Qu'est ce qui t'amène ici, au beau milieu de la nuit?

Je voulais profiter un peu de la vue du lac la nuit, avant de rentrer chez moi. En général, il est rare d'y croiser quelqu'un à cette heure-ci. Je suppose que beaucoup d'élèves redoutent le kraken du lac... alors qu'il pourrait y avoir de bien plus amères rencontres.

*approche de toi, son Lumos en main, et tend lentement sa baguette dans ta direction pour pouvoir mieux t'observer. Ton retour à la vie t'avait gracié de tes plus beaux atours, il était difficile de détourner le regard...*

*Elle fait de même et apprécie le fait que tu sois revenu à ton avantage. Non que la vieillesse t'allait mal, mais ayant aussi reçu cette jeunesse retrouvée, elle se dit que peut être... si la vie le voulait... elle secoue la tête en souriant chassant cette idée séduisante mais sans doute impossible. Comment pourrait-elle encore te plaire après toutes ces années. Tu avais été marié, tu avais même eu des enfants. Tu l'avais sans doute oublié, ou au plus, la considérais-tu comme une simple amie. Du moins, c'était sa certitude. Elle considéra le Lac Noir, laissant ses idées au fond de celui-ci*

Il vaut mieux que les élèves aient encore des craintes telles que celles-là. Je doute qu'ils soient plus téméraires que de notre temps. au contraire, j'ai parfois l'impression que le courage se perd. Non?

Il y avait à notre époque bien plus d'adversité qu'aujourd'hui. Les moldus nous pourchassaient pour nous exterminer, tous les sorciers devaient apprendre très jeune à se défendre. Aujourd'hui, ils considèrent que tout est acquis.

*S'approche encore et s'arrête à quelques pas de toi. Tu étais aussi belle que dans ses souvenirs, même encore plus. Devait-il t'avouer qu'il n'avait jamais aime d'autres que toi, pas même ce ventre fertile qui lui avait offert un unique fils...*

Les mentalités des moldus ont changé. Ils ne sont plus aussi fermé d'esprit qu'avant. Ce n'est pas non plus un mal... Cette "chasse" dont étaient victimes les nôtres est révolue... Tu ne vas non plus t'en plaindre.

*Elle résistait à cette envie de t'embrasser. Merlin! La mort n'avait pas soulagée l'ardeur de son coeur. !elle te regardait avec une grande tendresse à cet instant...*

Mais je suis d'accord sur le fait que la défense est peut être trop relâchée.

*Sa défense céderait - se dit-elle - au moindre signe encourageant de ta part.*

Peut-être est-ce l'une des raisons de nos retours... ne pas laisser notre monde, notre école se perdre...

*et peut être recommencer sur de nouvelles bases... -elle ferma les yeux quelques secondes, et se frotta la nuque, faisant, sans s'en rendre compte, ondoyer sa chevelure.*

*Observe tes longs cheveux de nuit ondoyer sous tes mouvements si gracieux qu'ils en seraient presque érotiques.*

Peut-être. Nous ne sommes pas revenus sans raison, cela est certain. Peut-être que Poudlard a besoin de nous... peut-être que le monde sorcier dans son ensemble a besoin de nous. Ou peut-être est-ce juste un caprice de Merlin. Qui sait ? Mais je ne compte pas gâcher cette chance. Ni pour notre école, ni pour l'avenir des sorciers, ni pour nous.

*te fixe intensément. Ce retour à la vie, pour toi et moi, était un tel miracle que ne rien faire et simplement te regarder passer serait un gâchis encore pire que celui d'autrefois. Afin que tu comprennes bien ses dires, prend délicatement une de tes mains douces. Tu avais été et serais toujours à lui... des siècles de ténèbres ne sauraient changer cela.*

*Le souffle un peu coupé par l'émotion, entrelace avec douceur ses doigts aux tiens. Elle a la bouche un peu sèche soudain.*

As-tu des projets particuliers?

*Dans l'esprit de Rowena tout se bousculait. Si elle était revenue à la vie, elle n'avait pas encore pensé à ce qu'elle ferait du temps qui lui était offert. Elle avait souvent résisté à l'appel d'aller te voir car, elle le savait, son coeur battait encore pour toi. Mais elle savait que, dans votre ancienne vie, tu avais refait la tienne, trouvé femme, et eu un héritier... et elle se disait, bien stupidement, qu'elle faisait partie du passé pour toi...
à cet instant là, une lueur semblait s'allumer dans sa nuit.*

*Caresse un peu tes doigts avec les siens, et approche. Ne peut s'empêcher de glisser doucement un doigt sur ta joue, comme pour sentir ta réalité.*

Essayer d'enseigner quelque chose aux sorciers d'aujourd'hui. Prendre soin de notre école. Mais tout cela est secondaire. La seule chose qui préoccupait et préoccupera toujours mon esprit, c'est toi et rien d'autre.

*Ses yeux se ferment pendant que tu lui parles. Tes paroles sont douces, une chaleur la submerge, quand soudain:*

La seule chose qui préoccupait ton esprit?

*Se dérobe doucement, sans geste brusque.*

Ma mémoire ne me trahit pas en me rappelant que c'est toi qui est parti; toi qui a épousé une autre, fais un enfant... me laissant seule...

*Douleur dans le regard.*

*Fronce les sourcils et ramène sa main vers lui, touché en plein coeur*

N'était-ce pas toi qui a eu un enfant en premier lieu ? Sans pouvoir me dire à aucun moment si elle était de moi ou non ?

*Recule avec une lueur mauvaise dans le regard*

Et tu sais très bien pourquoi je suis parti ! Comment pouvais-je rester après que vous m'ayez tous tourné le dos... toi y compris !!

*Touchée en plein coeur. Elle te regarde un instant,puis se détourne vers le lac. Sa voix est à peine audible.*

Je n'ai jamais aimé que toi... Héléna... si tu avais voulu savoir tu aurais pu. Tu me connaissais si bien que j'espérais que tu lises en moi pour découvrir ce que je n'avais pas su te dire.

*ses mains se crispent. une douleur venue de loin la submerge. Heureusement qu'elle a détourné son regard, car à présent des larmes baignent ses joues.*

Tu nous as fermé ton coeur... et moi, plus que les autres étais prête à t'écouter... pas à te suivre au bout, mais à faire des concessions sans doute... jamais je ne t'ai réellement rejeté... j'avais peur que ce soit toi qui me rejette... surtout après Héléna...

*Pauvre Héléna... elle se rendit soudain compte à quel point elle avait pu être injuste avec elle, avec toi, avec elle-même... tout son passé n'était qu'une farce pas drôle. Elle tomba à genoux au sol, pleurant sans sanglot, sans bruit.

*En te voyant ainsi larmoyer et tomber à genoux, sa première réaction est de lever les yeux au ciel, méprisant ces faiblesses de ta part. Puis se ravise, se rappelant tout ce que tu as enduré... et qui étaient en partie sa faute. Oui, les choses auraient dû se passer différemment, et il n'était plus l'heure de chercher un coupable. Il ne comptait pas refaire les mêmes erreurs. S'approche, s'accroupit près de toi et te prend délicatement dans ses bras*

.... Je n'ai pas fait ce que j'aurais dû faire... ni été ce que j'aurais dû être. Trop de colère m'aveuglait. Et j'en ai payé le prix fort... une vie sans toi.

*Se laisse doucement aller contre toi. Elle s'apaise lentement. Ta chaleur lui avait manqué et tu la sens se blottir un peu plus. *

Nous avons tous fait des erreurs. Et ce que je crains le plus, c'est que cela recommence encore une fois.

*Lève les yeux vers toi. si proche.*

J'ai passé les dernières semaines à retourner dans ma tête la manière de faire. La meilleure façon de ne pas risquer de perdre encore une fois ceux pour qui j'ai le plus d'amour.

*secoue la tête, et petit sourire triste.*

Je suis douée avec les livres, avec le Savoir... oins avec les autres. Tu es le seul qui ait sns doute jamais su me comprendre... Et Héléna aurait u, elle aussi dans d'autres circonstances...

Helena est une fille intelligente, elle finira par comprendre et tu retrouveras ta fille, comme il doit l'être.

*embrasse doucement ton front*

Quant à moi... tu ne m'as jamais vraiment perdu. J'ai fui pour éviter de souffrir, sans me soucier de ce que je t'infligeais, et je n'ai pas su trouver le bonheur pour le reste de ma vie. Ironie cruelle... mais je le méritais.

*tourne ton visage vers moi*

Repartons sur de bases saines, si tu le souhaites...

*S'appuit un peu sur tes lèvres avec son front. aimerait tant te dire "notre fille", mais elle ne le sait pas... et c'est sans doute son... votre plus grand drame: ne pas savoir! relève ses yeux et se plonge dans les tiens.*

J'aimerais sincèrement que nous recommencions. Je me doute que nous aurons encore quelques opinions divergentes sur la bonne marche de cette école... mais avec de l'intelligence nous devrions pouvoir nous accorder.


*te prend la mai et la serre un peu fort.*

J'aurai pu essayer de te rattraper. Nos torts sont partagés...

*Caresse doucement ta main. Est-ce qu'il va à nouveau tout compromettre avec son tempérament et ses convictions ? Va-t-il te perdre à nouveau ? Cette idée lui est insupportable. Sans doute qu'il ne s'en remettrais pas... ni le monde sorcier d'ailleurs. Mais il ne peut pas concevoir de te regarder tous les jours dans cette école en sachant que tu ne lui appartiens pas.*

Alors recommençons.

*Prend ton visage entre ses mains, et vient poser ses lèvres sur les tiennes tendrement, aussi doucement que possible, et t'embrasse avec amour, longuement...*

*Quand tu l'embrasses, son coeur s'embrase et bat à lui faire mal tellement l'émotion est forte. Alors que vos lèvres s'unissent, des larmes coulent en même temps. Tristesse, soulagement, bonheur.... un mélange d'émotions qu'elle avait refoulé depuis trop longtemps; se drapant dans une attitude hautaine depuis son retour pour ne pas laisser sa carapace se percer.
Elle t'embrasse avec toute la tendresse retrouvée et te caresse la joue.

Cependant, au bout d'un moment, elle interrompt le baiser, et, une main sur ta poitrine cherche ton coeur. Elle ne quitte pas tes lèvres pour autant, mais murmure tout contre:*

J'aimerai que nous fassions quelque chose avant de vraiment continuer... ça nous rendra la paix de l'esprit...

*Elle recule son visage et plonge dans tes yeux.*

Héléna... j'ai autant besoin que toi de savoir... cherche dans mon esprit la vérité... et ensuite si tu le souhaites, nous chercherons à savoir si c'est ta fille... comme nous l'avions toujours rêvé...

*Fermant les yeux, lle t'ouvres son esprit. un peu crispée, un peu effrayée elle attend ta réaction.*

*t'écoute, et pose délicatement sa main sur ton front, comme si un trésor y était caché...*

Je ne sais pas si je le souhaite vraiment. Comment vais-je régir si j'apprends... ce que je préfèrerais ignorer ?.. Quel avenir cette vérité pourrait nous ouvrir ? C'est un gros risque que nous prenons...

*caresse ta main. Au fond de lui, ne peut pas concevoir qu'Helena puisse être d'un autre homme que lui, mais ce doute... ce doute le fait souffrir depuis si longtemps...*

La seule certitude que je peux t'apporter est l'amour que je t'ai toujours porté. Jamais un autre homme n'a touché mon coeur comme tu as su le faire...

*Le regard plein d'amour, elle se love contre toi.*

Je te laisse décider... Cette vérité pourrait nous détruire... mais aussi nous renforcer à jamais.

*a toujours ardemment désiré qu'Héléna soit de toi. mais son histoire, sordide, avait laissé un doute. Un doute qu'elle voulait lever aujourd'hui. Pour toi, mais aussi pour Héléna.*

Héléna a besoin de la vérité aussi...

J'imagine qu'il est plus que temps de savoir... pour nous tous.

*embrasse ton front, puis recule et te fixe. Se concentre et utilise sa Legilimencie pour aller lire au plus profond de ton esprit... Que fera-t-il s'il n'aime pas ce qu'il voit ?.. Préfère ne pas y penser...*

*Même si elle t'a demandé de faire ça, elle n'est pas habitué à se laisser ainsi pénétrer l'esprit. Les premières images sont floues, fugaces, fuyantes. Tu la sens qui se tend, mais aussi qu'elle essaie d'apprivoiser ton intrusion. Peu à peu, les images sont moins saccadées...*


souvenir des premiers regards. vous vous connaissez déjà, mais êtes simplement amis. Unis à 4 par le désir de bâtir une école puissante.

Une table, discussion animée. toujours à 4. L'école est en bonne voie. Vos mains se frôlent. Les joues de Rowena rosissent.

Les années passent. entre disputes et amour. Vous êtes si compatibles et si éloignés en même temps. L'amour n'est pas vécu au grand jour. Non mariés, vous vous retrouvez en secrets. Vos amis ne sont guère dupes, mais gardent le secret pour vous protéger.

Scène de chambre. Nus l'un près de l'autre vous observez la marche de la lune. Discussion sur un rêve de mariage que la famille de Rowena refusera toujours. Leurs projets sont autres.
"Mon père m'a dit que je devrais bientôt cesser cette folie (en parlant de l'école). Il veut que je devienne une épouse respectable, et non une femme qui pense."
Tu la serres contre toi. Maudissant les paroles paternelles et jurant de tuer l'hypothétique prétendant.

Deux ans plus tard. Scène d'au revoir déchirants. Un hibou annonçant une grave maladie de sa mère oblige Rowena à rentrer chez elle. elle sera sans doute absentes quelques mois. Elle promet entre deux baisers baignés de larmes qu'elle hâtera son retour autant que faire se peut. Tu lis dans ses yeux les reflets de tes propres craintes à l'idée de ce voyage. Mais elle n'a pas le choix...



*Tu sens une tension dans le corps de ton aimée. Les souvenirs que tu perçois à présent ont une saveur âcre. Tu sens Rowena non sur la défensive, mais elle lutte contre ces souvenirs, tout en essayant de te les rendre "lisibles". des larmes coulent le longs de ses joues.*

Lumière trop vive. Rowena chez ses parents. Sa mère n'était pas malade. Ni personne d'ailleurs. Scène de reproches. Menace du père. Il menace l'école, Helga, Godric, et Salazar. Même s'il n'est pas au courant de votre liaison, il se doute qu'une attirance vous unis. Il te hait. Tu n'est pas assez bien né pour sa fille. Famille trop sombre. Elle tente de le raisonner, de te défendre. Mais d'un revers de la main, une gifle mets fin au débat. Choquée, humiliée, Rowena entend la suite comme dans un rêve. Le mariage a été arrangé sans elle. Si elle ne veut pas que sa "chère école" brule, elle doit se plier à la volonté patriarcale. Les pleurs et les supplications ne servent à rien.

Rowena dans une robe de mariage. Trop blanche, elle fait ressortir des yeux creusés par les cernes et éteints par les larmes. Elle n'a même pas pu envoyer un hibou, même pas un message.
Le mariage se fait avec une Rowena automate.

Tu la vois le soir venu vouloir résister pour entrer dans la suite nuptiale. Un éclair. Un impero.


*elle bloque avec énergie le souvenir suivant.*

Rowena est à nouveau dans le salon familial. Son père la bat. la traite de catin. Le mari dans un coin, un sourire mauvais a dévoilé que son épouse n'était plus intacte. Honte sur elle. Le mariage est annulé.

Rowena est dans une chambre, sans doute sa chambre d'enfant. Elle fixe le plafond et refuse de s'alimenter. Elle ne veut qu'une chose partir ou mourir.

Trois mois qu'elle est là. Sa grand-mère vient la voir. Lui caresse le front.
"je l'ai aimé, grad-mère. Je l'aime toujours. Père m'a sali..." Sa grand-mère lui dit de repartir. elle pose une main sur son ventre encore plat. "S'il t'aime autant que tu le penses, il acceptera."
Des larmes brouillent le souvenir.

Trois mois plus tard. Sa grand mère est mourante. Elle demande à parler à Rowena seule. Son ventre est bien rond à présent. Elle lui offre un écrin avec le diadème et lui ordonne de partir. De révéler le secret ou de le garder, mais de partir. Pour son bien à elle; pour le bien de son enfant... Rowena promet.

Rowena est devant le château. On est en hiver. Elle hésite entre fuir à jamais et entrer. Elle pousse la lourde porte.
Retrouvailles avec Helga. Des larmes. Mais pas de révélations.
Retrouvailles avec toi. Oh, ton regard sur son ventre plein. Ton regard qui soudain se pose la question. Et Rowena qui te parle d'une voix morte "Je n'ai pas pu faire autrement." puis d'un ton tout aussi mort "il est mort peu de temps après le mariage."... Et dans son esprit, Rowena calcule et calcule encore et toujours si par la grce de Merlin l'enfant pourrait miraculeusement être le tien...


*Tu sens que ses genoux flanchent. Elle est épuisée. Des larmes silencieuses baignent ses joues..i elle murmure*

J'aurai du te donner la vérité... je me sentais si sale... j'avais... j'ai tellement peur se savoir... ça m'a rongé, tu sais. Jusqu'à ma mort... et encore aujourd'hui.

*sans le formuler, ses yeux cherchent ton pardon*

*Au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans tes souvenirs, Salazar se crispe de plus en plus. Son poing se serre, sa respiration s'accélère... ses mâchoires tremblent. C'en est trop... Il se retourne et recule d'un pas. Il ne dit rien, mais la colère et la jalousie transparaissent à travers tout son corps. Autour de l'embarcadère, l'eau s'agite. Des vagues viennent se fracasser contre le bâtiment et soulèvent les barques, nous éclaboussant tout deux. Puis la colère s'apaise... Ce n'est pas sa faute, se répète-t-il... ce n'est pas sa faute. On l'a forcée. Elle n'y est pour rien. Ne l'étrangle pas, Salazar... ne la perd pas une deuxième fois. Ce n'est pas sa faute... Puis il se tourne à nouveau vers toi, les yeux brillants.*

Allons voir Héléna. Maintenant.

*Rowena tremble maintenant. L'eau qui s'agite ne l'apaise pas. Son coeur bat un peu trop fort. Elle voit et ressent tes différentes émotions. Quand tu lui dit qu'à présent il lui faudra se confronter à sa fille, elle a peur. *

Salazar... me pardonneras-tu?

*Elle cherche un espoir dans tes yeux et dans tes paroles. Elle ne bouge pas, mais elle a un besoin intense d'être prise dans les bras.*

Et penses-tu qu'elle saura me pardonner?

*Son esprit brûle. Elle sait que par ses mensonges/dissimulations elle a ternit votre histoire Mais Héléna est la vraie innocente dans l'histoire. Et ça, elle n'a finit par le comprendre que lorsqu'il a été trop tard, quand sa fille a fuit et qu'elle a appris sa mort quelques temps après. *